Prénom & Nom ɤArne Isjoen. Un prénom empreint d'une grande signification pour celui qui l'a choisi et un nom qui le lie à une famille qu'il ne supporte plus depuis longtemps, à l'exception d'un de ses membres. Surnom ɤ avec un prénom si course, un surnom n'a jamais paru nécessaire. Pourtant, ça n'a pas arrêté les gens de l’affubler maints sobriquets, l'Estropié, le Boiteux et le Manchot demeurant parmi les plus populaires d'entre eux. Âge ɤ ce sont 24 années de souffrances et de lutte pour survivre dans un monde cruel qui sont passées pour lui. Date et lieu de naissance ɤ le 7e jour des grands froids de l'an 83 l'arracha du ventre de sa mère en même temps qu'il lui enleva la vie. C'est dans un petit village de l'Île de Thorroth à Severnysa qu'il poussa son premier cri. Quartier de résidence ɤ c'est dans une bicoque du Quartier Portuaire qu'il a élu domicile il y a quelques années maintenant. Occupation ɤ n'ayant jamais laissé son corps brisé lui dicter la façon dont il devait mener sa vie, Arne a travaillé d'arrache pied pour devenir un batelier respecté par les habitants de la capitale. Grâce à lui et sa petite embarcation à voile, les voyageurs peuvent passer facilement entre les petits villages autour de la baie Vötnum, les îles et les villages bordant la rivière Stenelv vers la Capitale. Statut civil ɤseul au monde. S'il ne se laisse pas imposer de limites à cause de ce handicap qui l'affecte, il est toutefois convaincu qu'il représenterait un poids pour quiconque entrerait dans sa vie. Aussi, il a toujours ignoré les avances de celles qui s'approchaient de trop près. Élément maîtrisé ɤ l'Eau coule dans ses veines comme elles affluaient dans celles de sa mère. Mais il refuse d'y croire et son manque d'agilité l'empêchera de développer ses pouvoirs. Aussi, il se considère non-maître. Niveau de maîtrise ɤ2, juste assez pour lui permettre de respirer sous l'eau et d'être insensible au froid, il a bien remarqué que les liquides prenaient parfois une température étrange en sa présence, qu'il pouvait boire de l'eau de n'importe quelle source sans devenir malade, et que les vagues frémissaient lorsque la colère montait en lui, mais ce ne sont que des coïncidences. Allégeance ɤ à la Lame de Roshan. Le pacifisme de Shen Zhu n'amènera les leurs nulle part. La Lame a reconnu sa valeur et il ne compte pas décevoir les ambitions de celui qui se cache derrière leur mouvement.
Traits de caractère ɤ Arne, c'est un jeune homme observateur et silencieux qui a passé une bonne partie de son existence en retrait de gens, à les regarder vivre, marcher, courir. Ses contemplations lui ont permis de développer une grande perspicacité. Tout comme son regard froid comme le métal perce l'âme de gens, Arne parvient à voir clair à travers les mensonges. Les gens qui ont croisé son chemin ont tous fini par lui faire du mal d'une façon ou d'une autre et il s'est habitué à espérer le pire de chacun. Déterminé, voire têtu, il n'a jamais laissé ses limitations physiques l'empêcher de faire quoi que ce soit. Cérébral et manuel, il a passé de longues heures à tenter de concevoir des objets qui lui permettraient de marcher comme tout le monde et s'est battu toute sa vie durant pour parvenir à avoir un semblant de vie normale, mais aussi pour acquérir le respect de ses proches. Malgré cette recherche de reconnaissance, il n'en demeure pas moins rancunier et ne cultive aucune pitié pour ceux qui lui ont fait du tort. Sans merci, colérique et imbu de lui-même, il ne fait confiance personne d'autre que sa propre personne et retire une grande fierté de ses accomplissements, convaincu que beaucoup seraient morts à sa place. Fréquemment sous-estimé, le jeune homme en devient foncièrement imprévisible
I. Il vit le jour lors d'une nuit glaciale des Grands Froids de l'an 83, dans un petit ville à l'est de l'Île de Thorroth à Severnysa où ses parents, Beör et Askana Isjoen, vivaient paisiblement depuis plus de quinze ans. Dernier né d'une fratrie comptant cinq fils, il déchira le cœur de son père lorsque sa mère le supplia de sauver leur enfant plutôt que de préserver sa vie à elle. Sachant qu'elle ne lui pardonnerait jamais son égoïsme s'il osait la défier, il consentit à ce que le guérisseur qui les assistait dans cette naissance difficile sauve le nourrisson plutôt que sa génitrice.
II. C'est avec une horreur sans nom que le passeur de Thorroth réalisa que l'enfant qui lui avait arraché la femme qu'il aimait arborait une jambe atrophiée. Décharné et tordu, son membre inférieur demeurait immobile même lorsque sa gambette intacte s'agitait et fendait l'air alors qu'il habitait le silence de ses pleurs. Jamais le bambin ne pourrait marcher normalement... Ses frères deviendraient grands et forts, mais jamais cet estropié ne pourrait aspirer à une existence digne de ce nom. Seuls son immense respect pour la vie et sa fervente adoration envers son dieu gardèrent Beör de mettre un terme aux souffrances de son dernier né.
III. Durant la première année de sa vie, l'enfant ne porta pas de prénom. Malgré la coutume qui voulait qu'il présente son fils à sa famille rapidement et qu'il extraie de la terre une pierre qu'il polirait pour en sertir un bijou qu'il offrirait à son dernier né, Beör se refusait de le reconnaître comme étant le sien. Son deuil était si profond qu'il avait du mal à s'occuper de ses autres enfants. C'est finalement l'un de ses fils, Kjell, le premier né de la fratrie, qui nomma le benjamin et lui offrit la plus jolie pierre qu'il avait trouvée dans le lit de l'onde léchant les berges de l'île. Soigneusement polie, il avait imbriqué le caillou turquoise et translucide à une ficelle de cuir et baptisa son frère Arne, en référence à son regard aussi perçant que celui d'un grand aigle.
IV. Sans Kjell, sa jambe difforme aurait probablement fait d'Arne un enfant reclus. Contrairement à ses autres frères qui voyaient en lui en intrus, une créature maudite qui avait tué leur mère pour pousser son premier souffle et qui tenaient rigueur à leur père d'avoir permis à ce vermisseau de voir le jour, le premier fils d'Isjoen, du haut de ses quinze ans, avait clairement entendu sa mère supplier leur géniteur de sauver Arne. Kjell nourrissait une fascination pour l'infirmité de son petit frère et prenait plaisir à bricoler pour lui permettre de vivre normalement malgré son handicap. Grâce à lui, Arne pouvait suivre ses frères à travers toutes leurs frasques, même s'il se contentait de les observer depuis le chariot dans lequel son aîné le traînait.
V. Il vécut ainsi très mal le départ de son frère qui partit s'installer dans la capitale alors que lui-même n'était âgé que de dix ans. Sans Kjell, le garçon se retrouva dépourvu. Pourtant, sans cela, il n'aurait probablement jamais appris à se tenir sur ses jambes. Ignoré par ses aînés et son père dont le cœur se morcelait chaque fois qu'il posait les yeux sur le visage de ce fils qui ressemblait tellement à celle qui lui avait donné la vie, Arne commença par ramper, augmentant graduellement la force de ses membres supérieurs avant de fabriquer une béquille qui lui permit d'utiliser sa jambe valide pour marcher à peu près normalement.
VI. Arne a longtemps été convaincu qu'il était un non-maître. Son père et ses frères avaient tous hérité du don de maîtriser la terre, et malgré ses essais, le jeune severnysien savait qu'il n'était pas comme eux. Qui plus est, n'ayant pas la possibilité d'adopter les postures nécessaires à l'apprentissage de la géokinésie, le benjamin n'avait pas douze ans qu'il avait abandonné l'idée d'être un élémentaire. C'est une nuit du cycle des vents de l'an 92 qui démentit cette affirmation aux yeux de son frère aîné. Malgré le vent et la pluie qui balayaient l'île et faisaient rager les eaux de la baie, Arne avait volé une barque appartenant à son père et s'était mis à ramer vers la capitale, dans l'espoir d'y retrouver son frère. Il n'avait pas fait cinq kilomètres que la vagues firent chavirer l'embarcation et que son corps frêle s'enfonça dans les eaux sombres du golfe. Il aurait dû mourir, mais sa capacité à respirer sous l'eau le sauva et c'est presque sans égratignures que l'estropié s'échoua sur les rives près d'un village où il fut découvert plusieurs jours plus tard.
VII. Si cet événement convainc Kjell que son jeune frère n'était pas aussi démuni de pouvoir qu'il le croyait, Arne demeure dans le déni encoure aujourd'hui. Même si les signes sont par moment difficiles à ignorer, il refuse d'y croire. Sa survie dans le froid, à moitié immergé dans les eaux de la baie n'avait pas suffi à le convaincre. Le bouillon qui était devenu subitement glacé après qu'il se fut brûlé sur une marmite ne le ferait pas changer d'avis. Sa capacité à boire de n'importe quelle source d'eau pour étancher sa soif, même l'eau salée de la baie sans faire quoi que ce soit, n'avait aucune signification à ses yeux. De même que l'eau qui frémissait dans les sceaux de leur chaumière lorsque ses frères le défiaient ou le diminuaient.
VIII. Tristement, la mobilité qu'il est parvenu à acquérir à travers le temps a légèrement accru la douleur de sa jambe atrophiée et même s'il n'ose l'admettre, Arne sait que l'état de sa jambe intacte ne va pas en s'améliorant. Sa mobilité se réduit peu à peu et cela créé une profonde détresse silencieuse chez lui, même s'il n'est pas du genre à s'apitoyer sur son sort. Il doit fréquemment consommer de décoctions d'herbes pour atténuer la géhenne qui l'affecte.
IX. Ses pas ont fini par le mener vers la capitale vers l'âge de 16 ans. Là-bas, il a travaillé d'arrache pied pour parvenir à s'offrir un petit bateau à voile qui lui permettrait d'exercer le métier qu'il aidait un de ses aînés à pratiquer depuis que leur père avait laissé tomber ses activités de passeur. Désormais batelier, Arne dut se tailler un nom dans le métier, mais encore aujourd'hui, des clients élémentaires lui préfèrent d'autres passeurs qui possèdent de pouvoirs et deux jambes pour se mouvoir, ce qui créé une grande rancœur en lui.
X. C'est tout naturellement que son destin s'est lié à celui des Égalitaristes. Sauf qu'il s'est rapidement lassé de l'approche pacifique et passive de Shen Zhu et de ses partisans. La colère ne faisait que grandir en lui. La Lame l'a alors approché pour qu'il se joigne à eux, espérant profiter de son embarcation pour faire circuler des armes et faire aller et venir les leurs entre la cité et l'extérieur.
Que pensez-vous des conditions des non-maîtres au sein de la société ? Croyez-vous qu'il y ait un fondement à leurs demandes ? Les non-maîtres vivent la même opprobre que les estropiés. Dans le regard des élémentaires, leur absence de pouvoir représente un handicap qu'il est impossible d'outre-passer. Il fut une époque où Arne aurait dit que les non-maîtres n'avaient qu'à tailler leur place dans la société au même titre que les infirmes de ce monde. Aujourd'hui, il a bien compris que la stigmate entourant l'absence de pouvoirs demeurerait bien présente quoi qu'il arrive et peu importe ce que ceux qui en étaient affligés feraient. S'ils ne levaient pas les armes pour prendre le contrôle de leurs vies, les choses ne changeraient pas.
Selon vous, qui a le plus de légitimité pour diriger la ville et les habitants d'Ealdor; le Conseil ou l'Ancien ? Ni l'un ni l'autre. L'Ancien dans sa toute puissance n'a jamais levé le petit doigt pour défendre les non-maîtres quand les maîtres de la terre se sont emparés de leur territoire pour les asservir. Même après la signature de son traité de paix, il a fermé les yeux sur les droits de ceux qui n'étaient pas bénis des dieux, préférant les ignorer pour maintenir son semblant de paix dans sa cité-reine. Le Conseil quant à lui, se définit par l'élitisme et a créé plus d'inégalité dans les strates de la société en élevant certains au rang de noblesse et en oubliant de représenter les non-maîtres autour de leur table de délibération. Au fond, qui voit aux intérêts de ceux à qui la vie n'a rien donné ? Même Shen Zhu n'a pas le pouvoir de changer les choses, pas s'il continue à prêcher une approche pacifique comme l'a fait son père avant lui. Après quinze ans, ils devraient se rendre à l'évidence qu'ils ne changeraient rien s'ils ne changeaient pas d'approche.
Où étiez-vous lors de l'attentat contre l'Ancien ? Comment avez-vous réagi en apprenant ou en voyant ce qui s'était passé ? Il était aussi loin qu'il pouvait l'être. Quand on sait ce qui va se passer, quand on a quelque chose à se reprocher en lien avec ce qui va se passer, on s'en tient aussi loin qu'on le puisse. Et quand on lui a raconté ce qui s'était produit, il a feint la surprise et l'indignation. Qui pouvait bien être derrière cet assassinat sordide ? Qui avait pu vouloir faire ça ? Mais Arne savait qui était derrière tout ça. Il aidait les ombres à transporter les armes vers la capitale. Il les aidait à entrer et sortir de la cité sans se faire remarquer...
À votre avis, qui est derrière la tentative d'assassinat orchestrée contre l'Ancien ? Arne sait que la Lame est derrière ce coup. Il sait que cette attaque avait pour but de causer l'anarchie parmi les habitants de la haute société et le petit peuple. Si on lui pose la question, il dira qu'il ne comprend pas qui pourrait oser s'en prendre ainsi à l'Ancien, que malgré ses tares, il ne mérite pas de mourir.
Pseudo ou prénom ɤLust for life est le pseudo que j'utilise sur le net, mon prénom, c'est Marie. Âge ɤ 23 ans, toutes mes dents. Pays d'origine ɤ ô Canadaaaa, terr-euh de mes aïeux ! Avatar & crédit ɤ le beau Alex Hogh Andersen, Sigyn. Groupe choisi ɤHumilis, fidèle aux Égalitaristes. Multicompte(s) ɤ Styx, la beauté du désert. Mon personnage est... un inventé. Comment as-tu connu le forum ? il a grandi dans ma tête. Mot de la fin ɤ les patates sont cuites.
Nous te souhaitons officiellement la bienvenue au sein de la grande famille de Sound of Drums ! Tu peux enfin entamer ton aventure à nos côtés. Nous espérons que tu te plairas parmi nous.
Auto-validation suite à l'approbation de Lachlan et Dilara
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