Avant de partie je fis un baiser volant sur sa joue, le remercier de ce petit moment sans m’avoir jetée, j’étais toute contente, clin clopant que je m’enfonce dans les rues direction les bois bien qu’il pleuve ce n’était pas un problème je voulais chasser, il fallait renouveler mon garde mangé, retournant dans ma maisonnette, prendre mon arc.
Avec la pluie, il n’y avait pas hélas pas grand-chose quelques oiseaux, les gibiers n’étaient pas présents même en faisant le tour de mes pièges, je grommelais, les prochains jours allaient être difficile si cette pluie ne s’arrête pas au plus vite, la pluie se fait de plus en plus forte, l’orage tourne, ce n’est pas bon rentrant avec mon maigre butin.
Je tâche à me changer, je voulais me faire belle pour ce soir, enfilant une robe, une jolie natte, ne plus avoir de crasse que j’avais régulièrement, reflétant ma peau blanche, à base de fluide fourni par les fleurs j’ai confectionné une espèce de liquide qui sent bon, j’en mets deux trois gouttes.
Je prends de quoi faire la soupe quelques légumes, de la viande, tout cela dans un panier j’essaye de me couvrir au mieux pour ne pas être trop mouillée, j’arrive devant la maison d'Arne, je savais comment y rentrer, il n’était pas encore arrivé, prenant soin de défaire mes chaussures à l’entrée.
Il faisait froid le temps humide, il était très rapide pour moi de faire un feu dans l’âtre, mettant la gamelle, je commençais à éplucher les légumes, préparer la viande faire cuire tout ça doucement, je me permets de regarder dans les placards pour avoir de quoi manger, préparer la table.
J’espère qu’Arne ne m’en voudra pas mais je voulais tellement lui faire plaisir après une journée de labeur, son histoire m’avait touchée, je voulais vraiment l’aider à ma manière je me savais maladroite, je verrais bien à son arrivée.
Le soir tombait, ne pas le voir arrivé m’inquiétait, presque prête à essayer de le retrouver quand je vis la poignée tournée, un sourire illumine mon visage enfin le voilà prête à l’accueillir quand je le vis toute trempé.
Arne tu vas attraper du mal ainsi, tu es tout mouillé. J’essayais de voir ce que je pouvais attraper pour le couvrir, posant une chaise près de la cheminée.
Viens assieds-toi, réchauffes-toi, il faut que tu te changes.D’un ton inquiet, cela n’était pas la première fois je le savais mais là j’étais présente et je ne voulais que son bien, par un brun de magie je faisais brûler un peu plus le feu dans l’âtre.
Avant de manger c’est presque prêt réchauffes-toi, changes-toi, tu veux que je t’apporte quelque chose ? Le regardant avec douceur, délicatesse, je ne voulais pas pour une fois qu’il me voit comme une petite fille mais une petite femme, qui lui voulait que du bien, pour une fois que je ne le taquine pas, sa petite maison soit très bien, je n’avais rien touché, rien fouillé juste le nécessaire, pourtant j’étais bien curieuse d’en savoir plus mais là ce n’était pas bien.
@arne isjoen